Revues Correspondance 1993

Janvier 1993 N°1

Il est un fait que le modéliste ferroviaire se double souvent d’un photographe. Débutant ou averti, quels que soient les moyens mis en œuvre, cette 2ème activité lui permet d’obtenir soit un souvenir d’ambiance, qu’il soit artistique ou non, soit de très intéressants documents techniques.
Le sujet de prédilection est presque toujours, et cela est bien normal, la locomotive. Vedette et reine tout à la fois, belle, superbe, et toujours photogénique. Dédaignant maquillage, et autre préparation du même cru, toujours disponible, elle ne demande que le choix de l’éclairage adéquat et parfois l’environnement favorable pour être parfaitement en valeur. Coquetterie oblige.
Il est dommage cependant, que le plus souvent, seul ce sujet soit retenu. N’oublions pas que le chemin de fer est une grande entreprise, et de ce fait, gère quantité d’autre matériel. A nos yeux de modéliste et de photographe, tout sujet ferroviaire et annexe, devrait avoir au moins une valeur égale. Beaucoup en effet, hésitent à consacrer un bout de pellicule ; photographier par exemple un bâtiment de gare, un vieux poste d’aiguillage, d’anciens signaux mécaniques, ou encore un simple et devenu très rare PN à barrières roulantes. C’est une grave lacune.
Dans l’évolution actuelle, quantité de bâtiments et accessoires divers, au charme certain, disparaissent irrémédiablement, et ce, au nom de la sacro-sainte rentabilité (fadaises dont nous, modélistes, n’avons pas à tenir compte). Alors, pensons-y. Dans notre petite Belgique, il y a encore quantité de sujets, de détails et d’exemples à préserver par l’image, et il est grand temps que l’on y pense, car demain il sera sûrement trop tard.

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Mars 1993 N°2

Depuis près de douze ans que les travaux du grand réseau ont débutés, on peut dire que l’avancement des travaux a connu des périodes fastes, et d’autre moins.
Certes c’est un travail de longue haleine. Ceux qui construisent un réseau chez eux ne me contrediront certainement pas.
Nous avons voulu réaliser quelque chose de différent que ce l’on voit d’habitude, le bi-système en est un bel exemple. Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là. Le fait qu’il soit modulaire ne fait que tout compliquer et allonge considérablement la durée des travaux.
Enfin depuis de nombreuses années, il est partiellement exploitable, et une volonté commune exprimée par ceux qui y participent est de faire progresser les travaux d’un grand pas afin de pouvoir jouir pleinement de ce réseau.
Bien entendu, le monde ne s’est pas fait en un jour, et cela demandera encore de longues heures de travail et de patience.





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Mai 1993 N°3

Dans la mouvance des lignes du Nord-Belge, le chemin de fer dit « de Chimay » avait un statut particulier. Sa dénomination indiquait bien que ce chemin était indépendant. A l’origine simple itinéraire de raccordement entre l’artère du Nord-belge de Liège à Givet (Hastière) et la ligne du Nord-Lille et Valenciennes-Hirson (Anor), sa véritable fonction était bien , en fait, de constituer une voie de détournement du trafic vers l’artère Nord-est (partie desservie par le chemin de fer du Nord) et de permettre l’acheminement des houilles et des produits sidérurgiques vers la région parisienne. Ceci bien entendu au détriment de la ligne de l’Est Givet-Charleville, car le chemin de fer de Chimay s’embranchait sur la ligne du Nord-Belge à Hastière, en territoire belge. C’est ainsi que la Compagnie du Nord disposait d’une ligne depuis Liège jusqu'à la frontière française entièrement placée sous son contrôle quant à l’orientation du trafic.
Mais laissons là les intentions pour nous reporter aux origines de la compagnie de Chimay, société belge (…).





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Juillet 1993 N°4

(…) La section (Chemin de Fer de Chimay) fut ouverte à l’exploitation en septembre 1871, après le départ des allemands.
L’ouverture du trafic commercial coïncidait avec une période difficile. Les séquelles de la défaite et les restrictions de l’occupation allemande ne favorisaient pas les transactions, ni les déplacements.
Mais cette situation paraît s’être prolongée, sans doute pour d’autres causes, et la Compagnie de Chimay dut se tourner vers sa puissante voisine, la compagnie du Nord, pour « causer ».
La rencontre eu lieu au début d’octobre 1875 à Bruxelles, entre Alphonse de Rothschild, président du Conseil d’administration du Nord, de Saint-Didier et Marc Caillard, administrateurs d’une part, et le prince de Chimay, président du Conseil d’administration de sa compagnie et trois administrateurs d’autre part. Laissons de côté les discussions pour en venir à l’essentiel. (…).






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Septembre 1993 N°5

Pour la plupart d’entre nous, à l’heure ou vous lirez ces lignes, les vacances seront terminées.
Ceux qui sont encore en vacance ou qui ne le sont pas encore, je les envies.
J’espère que vous aurez fait une bonne moisson de dias, de beaux châssis et de belles carrosseries, je parle ici bien entendu de locomotives et pas de nénettes qui se font bronzer sur les plages. Quoique…
Enfin, ce qui compte c’est que c’est vacances se soient bien passées, et si par hasard vous avez photographié de belles carrosseries, faites nous en profiter lors d’une prochaine projection dias ou vidéo mercredi.
Peut-être en avez-vous profité pour travailler sur votre réseau. Les conditions climatiques du mois de juillet s’y sont bien prêté. (…).
Si vous avez passé des vacances à caractère ferroviaire, vous pourriez nous narrer tout cela, afin de le publier dans le bulletin « Correspondance » et ainsi faire profiter les lecteurs de vos péripéties.





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Novembre 1993 N°6

Vous savez, quand je dois écrire un éditorial pour votre bulletin préféré, je suis en butte à un abîme de réflexion concernant le sujet que je vais développer. Il faut évidement trouver un sujet ayant un rapport de loin ou de près au chemin de fer, fut-il réel ou miniature mais il faut également ménager la susceptibilité de tout le monde. Croyez-moi, cela n’est pas chose facile. Pourtant, depuis les nombreuses années que j’écris des éditoriaux, je devrais connaître la « musique ». Eh bien, détrompez-vous ! C’est moins simple que cela en a l’air.
Beaucoup de sujets ont déjà été abordés, le manque d’articles pour la revue, la situation du grand réseau, le bénévolat de certains de nos membres, le local, les vacances, les appels de volontaires pour certains travaux, notre souper annuel, etc… etc… Tous ces points que je cite ici sont toujours d’actualité. Le club, c’est vous, et c’est vous qui le faites. Savez-vous que très peu d’amateurs de modélisme ferroviaire sont des isolés, qu’ils ne connaissent pas de clubs, ou qu’ils ne veulent pas en faire partie, soit disant que cela ne sert à rien ? C’est un point de vue. Toujours est-il que c’est grâce au club que je suis passé du « petit train » au « modélisme ferroviaire ». Je ne sais pas si vous saisissez la nuance, mais moi, je ne sais pas de quoi je parle. Le club m’a tout appris, et j’en apprends encore tous les jours.



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